samedi 25 mars 2017

Rencontre avec Aude Henneville






A l'occasion de la publication de son nouveau titre, "On m'avait dit", nous avons rencontré Aude Henneville, la finaliste de la première saison de "The Voice".

Pouvez-vous nous présenter votre parcours avant votre participation à l'émission de TF1, "The Voice" ?

J'ai commencé à écrire et à composer en 2004. L'année suivante, j'ai participé aux "Rencontres d'Astaffort", présidées par Francis Cabrel, en qualité d'auteur. En 2006, j'ai fait mon premier CD autoproduit qui, d'ailleurs, n'est plus disponible. Puis, j'ai fait une tournée avec l'équipe de "Yamaha" pour présenter leurs nouveaux instruments. En 2008, j'ai fait la tournée de la "Française des Jeux", écrit et composé le final de celle-ci. Entre 2009 et 2011, j'ai écrit et composé un conte musical pour enfants ("Le fabuleux rêve d'Amélie), écrit pour moi, pour d'autres artistes, enregistré et fais quelques dates. Enfin, en 2012, j'ai participé à "The Voice".

Que vous a apporté l'émission de TF1 ?

Une visibilité certes, mais elle m'a surtout permis de mettre les deux pieds dans la musique. Depuis l'émission, je suis intermittente du spectacle et je vis de ma musique.

Si vous pouviez revenir en arrière, referiez vous "The Voice" ?

Sans hésitation, oui ! J'ai fait de belles rencontres. Je pense, notamment, à Claude Cyndecki, qui m'a fait confiance et m'a donné la chance de venir défendre mes chansons en 1ère partie de "Stars 80", pendant près d'un an. Plus de 80 dates qui se sont achevées à Bercy devant 17 000 personnes. Ca a été une expérience incroyable que je ne suis pas prête d'oublier.

Beaucoup de talents de l'émission se plaignent de l'importance donnée aux membres du jury alors que vous les croisez peu. Quelle est la réalité ?

Personnellement, je ne m'en suis jamais plainte. Mais il faut bien avouer que derrière les coachs, il y a des co-coachs. Ce sont eux qui font tout le travail. Ils nous encadrent, nous conseillent... La logique des choses voudrait que tout le mérite leur revienne.



En 2015, vous avez sorti votre premier album. Que retenez vous de cette expérience ?
Ca faisait un moment que je trépignais d'impatience de sortir ce premier album. J'ai pris tout mon temps pour le concocter. C'est un album qui me correspond à 200%. J'y ai mis tout mon coeur. J'ai de superbes musiciens qui ont adoré y participer (Hervé Brault, Jean-Yves D'Angelo, Robert Legall, Laurent Vernerey, Loïc Pontieux, Christophe Maé, Lionel Suarez).

Combien d'albums avez vous vendus ? Est-ce que les ventes et les concerts vous permettent de vivre de la musique ?

Il faudra interroger ma production pour connaître les ventes. Pour le moment, j'arrive à en vivre, mais ce n'est pas chose aisée. Après les doutes et les remises en questions, je fais en sorte de toujours donner le meilleur de moi-même pour continuer dans cette vie qui me passionne.

Regrettez-vous l'absence de soutien de TF1, des membres du jury, y compris votre "coach" Louis Bertignac, lors de la promotion de cet album ?

C'est dommage. On vit quelque chose de très fort pendant l'émission, et un jour, tout s'arrête... La nouvelle saison débarque... et on se sent comme "étranger". Toutefois, connaissant le milieu un peu particulier de la musique, ça ne me choque pas outre mesure. J'aurai, effectivement, aimé un peu plus de soutien. Cela ne m'empêche pas pour autant d'avancer... Au moins, je sais que tout ce que je mets en oeuvre est uniquement lié à mon travail.

Qu'avez-vous fait depuis la fin de la promotion de l'opus ?

Des vacances ! C'est important de prendre le temps de se ressourcer pour mieux repartir... Autrement, je continue d'écrire, de composer, autant que je peux... Je démarche, également, par mail ou via les réseaux sociaux. Trouver des événements, des festivals, des concerts n'est pas une tâche facile. 



Vous venez de sortir un nouveau single intitulé "On m'avait dit". En plus de vos influences pop-folk, on ressent des nouvelles sonorités country. Est ce une nouvelle orientation musicale ?

Il est vrai que des instruments comme le banjo ou encore la steel-guitar ont une connotation "country", et même si j'aime ce type de musique, je pense toutefois rester dans un univers classique chanson française folk. 

Que pouvez-vous nous dire sur ce nouvel opus ? 

Je prépare, actuellement, une sortie d'EP qui viendra accompagner mon single "On m'avait dit", fraichement publié. D'un aspect couleur, je reste dans ce que j'aime faire : la folk. J'ai laissé la réalisation à Hervé Brault, qui avait fait un excellent travail sur mon précédent album "A part ça tout va bien". Pour ce qui est de la sortie, je la désire au mois de Mai, mais je n'ai pas encore arrêté de date.

Quel serait votre rêve ultime pour votre carrière musicale ?

Vu la conjoncture actuelle et la difficulté du milieu, si je pouvais continuer à vivre de ma musique, ce serait le plus beau cadeau.

Demain, vous rencontrez le même succès qu'un Kendji. Vous sentez-vous prête à vivre cette expérience et à affronter tout ce qu'il y a autour ?

C'est tout ce que je me souhaite... Je serai juste obligée d'agrandir mon groupe !!! (rires)

Comment vous voyez vous dans 10 ans ?

Il est déjà tellement difficile de se projeter d'une année sur l'autre...

Dernières questions : quel a été le premier album que vous avez acheté et le premier concert auquel vous avez assisté ?

Le tout premier album doit être celui de Sting. Quant au concert, c'est celui de Francis Cabrel.

Merci Aude. J'espère que nous pourrons nous revoir à l'occasion de la sortie de votre EP.

Plaisir partagé !

Mickaël Maillard

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