A l'occasion de la sortie de son nouvel album, "La vie sait", nous avons rencontré la pétillante Priscilla Betti qui revient pour nous sur sa carrière, évoque les difficultés de l'industrie musicale actuelle et nous parle, également, de ses projets dont la date du 13 octobre à "L'Alhambra" de Paris.
Bonjour Priscilla. Tout d'abord, pourquoi avoir ajouté votre patronyme, "Betti" pour cet album ?
Je trouvais que c'était dans l'évolution des choses comme mon changement physique, musical... Et puis, c'est mon nom de famille, je l'aime bien (rires)
Pour cet opus, "La vie sait", vous avez collaboré avec Nazim Khaled (Amir), Slimane ou encore Marvin Dupré, comment avez-vous rencontré ces artistes ?
J'ai rencontré tout ce beau monde grâce à mon producteur "Famous Farmer" lors d'un séminaire d'artistes. Ma rencontre avec les producteurs et la découverte des textes s'est faite en studio.
Comment avez-vous choisi les titres de l'album ? Savez-vous reconnaître un tube d'une bonne chanson ?
J'ai choisi les titres à la première écoute. Ca a été des coups de coeur pour certains, un super bon feeling pour d'autres et pour certains l'aventure ! En disant ça, je pense à "On pourrait" ou encore "Au fil de ma vie" parce que la maquette à la première écoute n'était pas du tout la couleur d'aujourd'hui. C'était un challenge de pouvoir les ramener à mon univers pop.
Quels sont, selon vous, les tubes les plus radiophoniques de "La vie sait" ?
"Laissez-moi rêver", "T'es beau mais t'es toi", "Nuits blanches", "On pourrait", mais je trouve qu'elles ont toutes un potentiel radio (rires)
L'album est entré, seulement, à la 59ème place du Top Albums (tous supports confondus) puis 168ème, 167ème, et sorti du Top 200. Etes-vous déçue par le lancement de l'opus ? Comment l'expliquez vous ?
J'ai été 3ème en variété française et 16ème du Top en tous genres. Il y a eu très peu de promotion mise à part mes apparitions dans les magasins "Cultura" et certaines radios locales. C'est un peu compliqué pour faire sa place quand les médias ne nous suivent pas. Je ne suis pas déçue : mon public me fait de bons retours, et prennent du plaisir à l'écouter, et ça, c'est ma plus grande satisfaction !
Lorie, Alizée ont connu des succès très jeunes (et vous, encore plus jeune !), et peinent, aujourd'hui, à retrouver le succès. Pensez-vous que vos noms peuvent être un frein pour la suite de vos carrières ?
Le public a très bien accepté mon évolution et sont dans l'attente de prochains projets. Je les sais impatients d'être au 13 octobre, date à laquelle, je me produirai sur la scène de l'Alhambra à Paris. Tout ce que j'ai fait auparavant fait partie de mon patrimoine musical. Il faut avancer avec les années et les modes qui passent : c'est le jeu !
Vous sortez de plusieurs showcases à l'occasion du "Cultura Music Tour". Comment se sont déroulées vos retrouvailles avec votre public ?
Comme je le disais juste avant, ce furent de beaux moments partagés avec mes fans : la "Team Betti" ou même de nouvelles personnes qui m'ont découverte dans "Flashdance" ou "Danse avec les Stars". Il y a dans nos rencontres beaucoup de bienveillance, de soutien pour la suite et surtout, beaucoup de cadeaux et de lettres !
Je vous avoue que j'ai été surpris par les sonorités pop de l'album. Après vos covers de "Hold On I'm Coming Home", "I'm Outta Love" ou votre version piano-voix de "Teste Moi", je vous attendais dans un univers soul qui aurait mis beaucoup plus votre voix en valeur. Pourquoi ne vous êtes-vous pas dirigée vers cette direction? Le regrettez-vous ?
J'ai pu faire des essais sur des sons plus soul que j'ai gardé dans ma boîte secrète... J'aime toujours ce style et je compte bien y revenir ! Mais pour un retour musical aussi important que celui-ci, il fallait rester dans un univers pop avec des influences différentes, ce qui m'amènera, peut-être, vers une nouvelle direction... Et je ne regrette pas. Comme je dis toujours : "Step by Step"...
Beaucoup savent que vous avez décidé de ne pas inclure les chansons écrites par Benjamin Biolay car elles ne collaient pas avec les nouveaux titres de cet album. Quelle était la sonorité de ces titres ? Pourquoi ne pas les sortir ?
Justement, elles étaient pop/soul. Les arrangements étaient faits avec un piano Rhodes de l'époque ! Il fallait faire des choix de direction.
Quels sont les artistes que vous aimez le plus et qui vous influencent ?
Selah Sue, Clara Maguire, Ed Sheeran et Alicia Keys.
Comment vous imaginez vous dans 10 ans ?
Je m'imagine toujours sur les planches avec de nouveaux albums, des concerts, des duos avec d'autres artistes : continuer ma vie d'artiste !
Vous serez en concert le 13 octobre prochain à l'Alhambra. Savez-vous déjà ce que vous y chanterez ? Quelles seront vos anciennes chansons dans la setlist ? Des idées de reprises ?
Il y aura les titres du nouvel album, des reprises et peut-être de la surprise avec de la danse... Pour l'instant je me pose encore des questions sur les reprises et les clins d'oeil...
Vous détenez encore le record de l'artiste la plus jeune à avoir rempli l'Olympia. Pensez vous voir ce record battu ? Aimeriez-vous y retourner sur cette scène mythique ?
Apparement, je serais la 2ème plus jeune. "Le Petit Prince" est passé avant, je crois. Mais avec une comédie musicale, c'est différent. Evidemment, ce serait un honneur de pouvoir le refaire adulte - femme, en ayant davantage conscience des choses et de l'ampleur de cette salle.
Pour conclure cet entretien, j'aimerais savoir quel est le premier album que vous avez acheté et le premier concert auquel vous avez assisté ?
Le premier concert c'était "Roméo et Juliette" et le premier disque c'était Yannick, "Ces soirées là".
Merci beaucoup Priscilla !
Mickaël Maillard
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